Parcours

41944-1968 : Guerre froide et décolonisation

Marquées par la Guerre froide, les décennies d’après-guerre se caractérisent par une expansion du mouvement olympique vers l’Océanie, puis l’Asie et l’Amérique latine. Malgré la volonté de neutralité affichée par le CIO, les Jeux Olympiques forment un espace d’affrontements géopolitiques, mais aussi de revendications politiques et sociales de la part de minorités opprimées. Les déclinaisons du modèle olympique se multiplient, favorisant notamment une meilleure reconnaissance des athlètes en situation de handicap.

En 1948, les Jeux de Londres consacrent les démocraties anglaise et américaine. Quatre ans plus tard, à Helsinki, l’URSS participe pour la première fois aux Jeux, transformant l’événement en un nouveau front de la Guerre froide. En 1956, la répression de la révolte de Budapest par l’URSS s’invite aux Jeux de Melbourne, où une bagarre éclate entre les athlètes russes et hongrois.

Dans les années 1960, l’organisation des Jeux Olympiques à Rome (1960) et Tokyo (1964) traduit le renouveau des pays hôtes. Pour l’Italie, il s’agit d’oublier le fascisme, et pour un Japon hanté par les bombardements atomiques, la défaite. Ces deux éditions sont le reflet du mouvement de décolonisation, et accueillent les premières participations de pays africains nouvellement indépendants. Les Jeux de 1968, à Mexico, font écho aux luttes de la jeunesse à travers le monde. Une image domine : sur le podium du 200 mètres, Tommie Smith et John Carlos lèvent leur poing ganté de noir pour soutenir les droits civiques aux États-Unis. 

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Elément graphique : piste de sport
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Elément graphique : Londres 1948

Reconstruire l’Europe, retrouver l’olympisme 

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Vue des salles de l'exposition Olympisme, une histoire du monde
Vue des salles de l'exposition Olympisme, une histoire du monde
© EPPPD-MNHI

Les membres du CIO désignent à l’unanimité Londres pour accueillir les Jeux de 1948. Symbole de la résistance européenne au nazisme, la capitale anglaise est en pleine reconstruction. Malgré l’inconfort des logements et les difficultés d’approvisionnement alimentaire, le mouvement olympique renoue avec ses valeurs et son optimisme. Le succès de l’événement réside notamment dans sa retransmission. Les caméras de la BBC permettent à 500 000 téléspectateurs de suivre les épreuves en direct. Plusieurs anciennes colonies britanniques nouvellement indépendantes participent pour la première fois aux Jeux Olympiques. C’est le cas de l’Inde, qui obtient la médaille d’or en hockey sur gazon, mais également du Pakistan et du Sri Lanka. La Jamaïque – qui fait encore partie de l’Empire – présente aussi une délégation. 

Les États-Unis, grande puissance sportive 

Composée de 332 athlètes aux Jeux Olympiques de Londres, la délégation américaine termine première du classement par nation avec 84 médailles dont 38 en or, laissant derrière elle la Suède, avec 44 médailles, la France prenant la troisième place. Cette domination écrasante, notamment en athlétisme, en natation et en haltérophilie, est le reflet d’un pays dynamique qui, depuis la fin de la guerre, s’impose comme une puissance hégémonique sur le plan militaire, économique et culturel.

Fanny Blankers-Koen et  Micheline Ostermeyer : deux championnes d’exception

La Néerlandaise Fanny Blankers-Koen et la Française Micheline Ostermeyer s’illustrent par des performances et des personnalités exceptionnelles. Fanny Blankers-Koen s’octroie quatre médailles d’or en athlétisme (80 mètres haies, 100 mètres, 4x100 mètres, 200 mètres), un record. Micheline Ostermeyer est victorieuse aux lancers du poids et du disque. Chose rare à l’époque, Fanny Blankers-Koen est à la fois sportive et mère de deux enfants, ce qui lui vaut le surnom de « ménagère volante », tandis que Micheline Ostermeyer mène parallèlement une carrière de pianiste. 

Alfred Nakache, juif, déporté, héros 

Au mois de novembre 1943, Alfred Nakache, champion de France de natation ayant participé aux Jeux de Berlin en 1936, est arrêté par la Gestapo. Juif algérien déchu de la nationalité française par le régime de Vichy, il est déporté avec sa femme et sa fille au camp d’Auschwitz. Seul rescapé, il revient en France en 1945. Au prix d’une obstination sans pareille, il retrouve son meilleur niveau au point d’être sélectionné pour les Jeux Olympiques de Londres en 200 mètres brasse et dans l’équipe de water-polo. 

Histoire, chiffres clés, résultats, athlètes remarqués… En savoir plus sur l’olympiade

Site internet de la Casden : Histoire, sport & citoyennetés : des jeux olympiques d’Athènes 1896 aux jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024

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Elément graphique : Helsinki 1952

Des Jeux sous le signe de la Guerre froide

Lorsque l’organisation des Jeux Olympiques est confiée à Helsinki en 1947, cela fait plus de dix ans que la capitale finlandaise se prépare à recevoir l’événement. Le stade olympique avait en effet été construit pour les Jeux annulés de 1940. Alors que les tensions géopolitiques de la Guerre froide s’intensifient, les Jeux se déroulent dans un pays neutre. La Russie tsariste avait participé aux Olympiades de 1912, mais c’est la première fois que l’URSS communiste envoie des athlètes aux Jeux, véritable aubaine pour le CIO qui voit l’intérêt de la compétition redoubler. Les délégations communistes logent dans un village olympique séparé du reste des participants. L’URSS se hisse à la deuxième place du podium, juste derrière l’équipe américaine rivale : c’est le début d’une confrontation sportive Est/Ouest sans merci. 

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Vue des salles de l'exposition Olympisme, une histoire du monde
Vue des salles de l'exposition Olympisme, une histoire du monde
© EPPPD-MNHI

Emil Zátopek, la locomotive tchèque

À Helsinki, le militaire tchécoslovaque Emil Zátopek accomplit l’exploit jamais égalé de remporter le 5 000 mètres, le 10 000 mètres et le marathon. Ce succès lui vaut d’être promu commandant, et renforce sa grande popularité de part et d’autre du rideau de fer. À l’Ouest, il est admiré pour ses qualités humaines et ses capacités physiques. À l’Est, il incarne les valeurs d’effort, de travail et d’organisation chères aux régimes communistes, ses victoires confirmant de leur point de vue l’efficience du modèle soviétique.

En savoir plus sur Emil Zátopek

L’équipe de l’URSS et la nouvelle stratégie sportive soviétique 

Avec 71 médailles, l’URSS talonne les États-Unis lors des Jeux Olympiques d’Helsinki. La lanceuse de disque Nina Romashkova est la première médaillée d’or soviétique, et symbole d’une URSS qui ambitionne de démontrer sa puissance au monde à travers le sport. Il s’agit aussi de véhiculer une bonne image de « l’homo sovieticus », comme en témoignent les scènes de fraternisation entre l’athlète soviétique Petro Denisenko et l’Américain Bob Richards en saut à la perche, ou les cadeaux échangés par les rameurs des deux pays. 

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Elément graphique : Melbourne 1956

Les premiers Jeux de l’hémisphère sud

En 1956, la localisation inédite de l’événement contraint les organisateurs à adapter le format de la compétition. Les épreuves équestres sont dissociées et déplacées en Suède pour éviter la mise en quarantaine des chevaux, obligatoire en Australie. Par ailleurs, en raison de l’inversion des saisons d’un hémisphère à l’autre, les Jeux se déroulent du 22 novembre au 8 décembre. Devant son public, l’équipe australienne brille, portée par les exploits de la sprinteuse Betty Cuthbert (en savoir plus) qui remporte trois titres, et qui se hisse à la troisième place du classement général. Les tensions internationales, notamment les répressions dans les États satellites de l’URSS, conduisent le comité d’organisation à transformer la cérémonie de clôture en un défilé sans distinction nationale, pour donner à voir une utopique unité du monde.

 

L’affrontement Hongrie-URSS 

À l’automne 1956, Budapest est envahie par les chars soviétiques venus réprimer une révolte populaire contre le régime communiste hongrois. Le conflit s’exporte jusqu’à Melbourne, où la demi-finale de water-polo opposant l’URSS et la Hongrie dégénère en un « bain de sang » à la suite d’une bagarre qui met un terme au match. Après les Jeux, 45 athlètes, dont la quadruple championne olympique de gymnastique Ágnes Keleti, décident de ne pas rentrer en Hongrie et obtiennent l’asile politique en Australie.

L’équipe d’Allemagne réunifiée

En 1949, la division de l’Allemagne en deux États entraîne la création de deux comités nationaux olympiques distincts. Le président du CIO souhaite néanmoins maintenir les sportifs allemands sous un même drapeau composé des trois bandes noire, rouge et or, avec les anneaux olympiques en guise d’armoiries. Les victoires sont célébrées par l’Hymne à la joie et non par les hymnes nationaux. Il faut attendre les Olympiades de 1968 pour voir la RFA et la RDA se diviser en deux délégations.

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Melbourne 1956. Erwin Zador, joueur hongrois de water-polo
Melbourne 1956. Erwin Zador, joueur hongrois de water-polo, blessé lors du "bain de sang de Melbourne".
© Public Record Office Melbourne
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Melbourne 1956. Alain Mimoun remporte le marathon.
Melbourne 1956. Alain Mimoun remporte le marathon.
© Docpix

Alain Mimoun, vainqueur du marathon 

À Melbourne, le Français Alain Mimoun participe pour la troisième fois aux Jeux Olympiques. Les précédents ont été le théâtre d’une rivalité sportive saisissante avec le Tchécoslovaque Emil Zátopek, obligeant le coureur originaire d’Algérie à se contenter par trois fois de la médaille d’argent. L’Oranais, qui avait été engagé en 1939 dans un régiment de tirailleurs algériens de l’armée française, remporte en 1956 le marathon à l’issue d’une course éprouvante, et conquiert en Australie un statut de héros national. 

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Elément graphique : Rome1960

Oublier le fascisme ?

Les Jeux Olympiques de la XVIIe Olympiade organisés à Rome dévoilent une image, largement médiatisée par la télévision, d’un pays organisateur à la fois ancré dans un passé patrimonial et porté par la vitalité de son « miracle économique ». Des épreuves se déroulent ainsi sur des sites antiques, tandis que la modernité est incarnée par de nouvelles installations sportives. Si les Jeux ont aussi vocation à célébrer le retour de la démocratie en Italie, les traces du fascisme et de ses ambitions impérialistes peinent à s’effacer. Ainsi, le stade olympique trône au milieu d’un complexe érigé par Mussolini dans le but de forger les corps de l’« homme nouveau » fasciste. L’architecture, la statuaire et les inscriptions à la gloire du fascisme forment un environnement qui tranche avec les aspirations contemporaines de l’Italie.

Une victoire impériale

Soldat de la garde de l’empereur éthiopien Haïlé Sélassié, Abebe Bikila (en savoir plus), qui n’a jamais participé à une compétition internationale, prend part aux Jeux suite à la défection d’un compatriote blessé. C’est donc à la surprise générale qu’il s’impose, pieds nus, dans le marathon. Il franchit la ligne d’arrivée sous l’arc de Constantin où, en 1935, Benito Mussolini avait déclaré la guerre à l’Éthiopie. Cette première médaille d’or olympique à un État africain indépendant apparaît comme une revanche sur la domination coloniale.

Premiers Jeux Paralympiques

Une semaine après les Jeux Olympiques, les neuvièmes Jeux de Stoke Mandeville réunissent 400 athlètes en situation de handicap issus de 23 délégations, dans huit disciplines. Créés par le médecin allemand Ludwig Guttmann (en savoir plus), ces jeux sont organisés depuis 1948. À Rome, ils se tiennent pour la première fois dans le cadre d’une olympiade, principe qui perdure dès lors. Dans les années 1980, avec la création des instances officielles paralympiques, cette édition sera reconnue comme la première des Jeux Paralympiques. 

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Rome 1960. L’Ethiopien Abebe Bikila, premier Africain noir champion olympique
Rome 1960. L’Ethiopien Abebe Bikila, premier Africain noir champion olympique
© Docpix

Mohamed Ali : naissance d’une icône

Déjà titré aux États-Unis, le boxeur Cassius Clay arrive à Rome confiant. Sous le dôme du Palazzo dello Sport, il décroche la médaille d’or devant 16 000 spectateurs. Devenu célèbre dans le monde entier, il intègre le circuit professionnel et ne pourra donc plus participer aux Jeux. En 1964, converti à l’islam, il prend le nom de Mohamed Ali. Il met alors sa popularité au service de combats politiques pour l’égalité des droits des Africains-Américains. 

En savoir plus sur Mohamed Ali

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Elément graphique : Tokyo 1964

Un nouveau Japon 

Les Jeux Olympiques de Tokyo sont les premiers à être organisés en Asie. Vaincu lors de la Seconde Guerre mondiale, le Japon entend montrer sa puissance économique, la troisième du monde, et réhabiliter son image internationale. Le choix du dernier porteur de la flamme, Yoshinori Sakai, est hautement symbolique, car cet athlète est né le 6 août 1945, jour du bombardement atomique d’Hiroshima par les États-Unis. Des investissements colossaux sont consentis pour l’accueil des Jeux. Le programme des épreuves intègre le judo, sport emblématique de la culture nippone. Remportant trois titres sur quatre dans cette discipline, et fort d’autres succès en lutte, en gymnastique ou encore en volleyball – nouvellement introduit –, le Japon se hisse au troisième rang du tableau des médailles olympiques. 

L’Afrique, puissance olympique

Les décolonisations, dont le rythme s’accélère depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, entraînent la reconnaissance de nouveaux comités nationaux olympiques. Quatorze pays récemment indépendants, africains en majorité, sont présents à Tokyo. Le Ghana, l’Éthiopie, le Kenya, le Nigeria et la Tunisie récoltent des médailles. L’influence de l’Afrique se fait sentir dans le processus menant à l’exclusion, en 1963, juste avant les Jeux Olympique, de l’Afrique du Sud, gouvernée par le régime raciste de l’apartheid. 

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Affiche des Ganefo (Games of the New Emerging Forces)
Ganefo (Games of the New Emerging Forces), compétition multisports pour contrer les Jeux Olympiques
© Docpix

Des contre-Jeux pour les nations émergentes 

Les Games of the New Emerging Forces (GANEFO) sont une compétition créée par des nations dites « émergentes », non alignées sur les blocs de l’Ouest et de l’Est, à l’image des accords de Bandoeng en 1955 entre des États qui refusent la logique de la Guerre froide. En 1963, ils réunissent en Indonésie 51 pays, dont l’URSS et la Chine, cette dernière ne participant plus aux Jeux Olympiques après 1952. Sous la pression du CIO, des pays de l’Ouest et des fédérations internationales, les GANEFO périclitent rapidement. 

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Elément graphique : Mexico 1968

1968, révoltes et répressions

Le monde est agité par la multiplication de mouvements de contestation animés par la jeunesse, en France, au Japon, aux États-Unis et dans le pays hôte des Jeux. Par le choix d’une nation « émergente », le CIO veut prouver l’universalisme des Jeux. Cependant, à cette époque, le Mexique est sous le joug d’une dictature violente. Des voix tentent en vain de s’élever en faveur d’un boycott. Dix jours avant la cérémonie d’ouverture, une sanglante répression s’abat sur une manifestation d’étudiants et d’ouvriers, entraînant une polémique internationale. C’est donc dans une ambiance faussement festive et lors d’une cérémonie sous haute surveillance de l’armée qu’Enriqueta Basilio, athlète mexicaine, est la première femme à allumer la vasque des Jeux Olympiques avec le slogan « Tout est possible en paix ».

Tommie Smith et John Carlos, la lutte contre les discriminations raciales 

Aux États-Unis, la ségrégation raciale prend officiellement fin entre 1956 et 1968, mais les discriminations envers les Africains-Américains persistent. Sur le podium du 200 mètres, Tommie Smith et John Carlos lèvent le poing, en référence au Black Panther Party qui lutte pour l’égalité raciale. Ils sont suspendus par le comité olympique étatsunien et expulsés des Jeux. Sur la deuxième marche du podium, l’Australien Peter Norman arbore un badge « Human Olympic Project for Rights ». Cette marque de soutien déplaît au comité australien, qui l’écarte des compétitions suivantes. 

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Jeux Olympiques de Mexico (1968) – Sur le podium du 200m, les athlètes étasuniens Tommie Smith (médaille d’or) et John Carlos (médaille de bronze) lèvent un poing ganté de noir
Jeux Olympiques de Mexico (1968) – Sur le podium du 200m, les athlètes étasuniens Tommie Smith (médaille d’or) et John Carlos (médaille de bronze) lèvent un poing ganté de noir en référence au Black Panther Party qui lutte pour l’égalité raciale aux Etats-Unis. Par solidarité, l’australien Peter Norman (médaille d’argent) arbore un badge de l’Olympic Project for Human Rights.
© Getty Images

Des Olympiades inclusives

Membre de la famille Kennedy, Eunice Shriver crée la première organisation dédiée à l’épanouissement par le sport des personnes qui vivent avec un handicap mental, en particulier les enfants. La première compétition des Special Olympics se tient à Chicago en 1968. L’une des figures majeures du mouvement est l’athlète africaine-américaine Loretta Claiborne. Aujourd’hui présents dans 172 pays, les Special Olympics rassemblent plus de 5 millions de sportifs et sont reconnus par le CIO. 

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Elément graphique : piste de sport